Cohésion de l’équipe et Performance :
ce que la méthode Deschamps nous confirme !

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AOÛT 2018

Actualités

Bien sûr la Coupe du Monde de football n’est pas comparable à la vie en entreprise. Quoique ?
En cette rentrée 2018 – 2019, Phase 4 Conseil ose établir le parallèle et vous propose de revisiter les phases et quelques-unes des clés de la construction de la Cohésion qui ont menées les Bleus à la Victoire.

A – Phase de construction d’un groupe (embryon de la future équipe)

Les qualités humaines sont capitales

Didier Deschamps a sélectionné 23 joueurs non seulement pour leurs qualités sportives, mais aussi pour leurs qualités humaines. Pas de place pour les égos hypertrophiés. Le coach insiste : « C’est capital pour construire une force collective. Tous pour l’équipe. »

La confiance du sélectionneur

Didier Deschamps connaît chacun de ses joueurs. Leurs points d’amélioration et leurs points forts techniques et psychologiques. On l’a vu à plusieurs reprises à la télévision. Il sait avoir un mot d’encouragement pour chacun. Le mot juste. Le mot qui touche pour motiver. Une tape dans le dos, un regard complice. Il s’exprime en individuel mais aussi en collectif dans les vestiaires et lors des séances de débriefing.
Une véritable relation de proximité !

Un langage commun

« On joue partout en Europe avec des clubs, des tactiques, des coaches  différents explique Raphaël VARANE. Il nous fallait parler le même football. Une façon de jouer identique ».
« Faire jouer ensemble pour arriver à la meilleure performance possible, c’est le rôle du coach » commente Jürgen KLOPP l’entraineur allemand de Liverpool, finaliste de la Ligue des Champions.

B – Phase de structuration

Une ambition claire, assumée …

… et partagée par le staff : Gagner !
« Didier Deschamps est un compétiteur dans l’âme » explique Guy STEFAN, l’entraineur adjoint.

De solides fondamentaux qui rendent explicites et prévisibles le management du coach

Voici quelques exemples lus dans la presse ou vus à la télévision :
« Prendre des risques offensifs ; Savoir se remettre en question ; Dégager de l’enthousiasme sur et en dehors du terrain ; Mettre de la joie de vivre ; Prendre du plaisir et faire rêver les français ; Gagner, toujours Gagner ! »

Un équilibre exigence – convivialité/ambiance

Quelques mots et expressions clés prononcés par le coach lors des séances de débriefing : Travail, Ecoute, Progrès, Lucidité, ne pas tomber dans l’euphorie (savourer sans excès les victoires) ni baisser la tête quand ça s’est mal passé.

C – Phase de cohésion

« nous sommes maintenant une famille ». Ce cri du cœur de Paul POGBA traduit l’état d’esprit des Bleus quelques minutes avant le coup d’envoi de la ½ finale contre la Belgique.

Des joueurs leaders

On a ainsi vu dans les vestiaires quelques joueurs (notamment le capitaine Hugo LLORIS, Paul POGBA, Blaise MATUIDI, Raphaël VARANE ou encore Steve MANDANDA) prendre le relais du coach et affirmer eux aussi, avec force et conviction, leur envie de ne pas rentrer si tôt à la maison et GAGNER ! Ils ont incontestablement joué un rôle essentiel.

La spirale de la confiance

Match après match, succès après succès, aidée par un peu de réussite, Didier DESCHAMPS sait capitaliser cette confiance engrangée. Chaque victoire lui donne l’occasion d’encourager ses joueurs.

La montée du niveau d’exigence et détermination

« Ne rien lâcher les gars » martèle le sélectionneur des Bleus. « Avec cet état d’esprit on peut soulever des montagnes. Il y a quelque chose à aller chercher. Il va falloir donner plus. Ne pas se contenter de ce qu’on a fait, même si c’est très bien. Toujours aller plus haut et toujours ensemble ».
A ce stade de la compétition, Didier DESCHAMPS sait que le mental fait la différence.

Tout est possible avec un Leader, un Projet et des Valeurs.

A l’instar de leurs aînés en 98, ces Bleus là, au fil de la compétition, voyaient qu’ils étaient en route vers leur bonheur. Sans doute était-ce la principale raison pour laquelle ils étaient invincibles, invulnérables et désormais immortels ?

Bravo Monsieur DESCHAMPS.

Crédit photo : Thanassis Stavrakis/AP